Cocorico à Washington

Dans ce tour guidé de Washington, à pied et en français, c'est l'histoire de Washington et de ses connections avec la France depuis la guerre d'Indépendance qui est mise en avant. Histoire, architecture et politique sont explorées en faisant le tour de la Maison Blanche jusqu'au Washington Monument.

Mais pourquoi "Cocorico à Washington" ? Finalement c'est très simple : sans l'influence de Lafayette à la cour de France, Louis XVI n'aurait pas aidé les rebelles américains avec de l'argent, des armes et des hommes à se battre contre l'Angleterre. Aussi parce que sans un architecte urbain français, la capitale américaine ne serait qu'une ville quadrillée sans plus d'âme qu'une tranche de fromage fondu.

Pendant cette visite guidée en français, nous ferons la place à l'histoire, celle avec le H majuscule mais aussi celle des petites histoires. Nul doute qu'une fois revenu en France*, vous vous souviendrez de la place Lafayette située en face de la Maison Blanche, des héros français Lafayette et Rochambeau, mais surtout de L'Enfant, l'architecte-ingénieur-artiste urbain dont vous n'aviez jamais entendu parlé avant ce tour Cocorico (oui, on insiste lourdement !)

Assumons l'esprit chauvin de Cocorico à Washington

Aujourd'hui, nous jouons sur les mots et cet esprit chauvin si souvent critiqué chez nous, les Français. Vu d'Amérique, nous sommes souvent présentés comme "chauvins, râleurs et arrogants". Si vous voulez en savoir plus, jetez un coup d'oeil sur cet article ! Pourtant, nous avons bien le droit de crier cocorico car les rebelles américains avaient besoin de l'aide d'un allié puissant pour battre la perfide Albion.

Les Américains ne s'y trompent pas puisque sa statue face la Maison Blanche depuis plus d'un siècle. Sans son ardeur au combat ici, et ses plaidoiries auprès du roi Louis XVI, les rebelles n'auraient jamais gagné leur guerre contre l'Angleterre. On peut même dire que la France fut le premier allié des États-Unis.

Lafayette se distinguera plusieurs fois à la tête de ses troupes américaines et les historiens américains reconnaissent son indéniable influence sur le destin de la guerre. De ce coté de l'Atlantique, il est un héros, souvent appelé "Le héros des deux mondes". Moins reconnu en France, un biographe l'a nommé "Le Hérault de la Liberté" !

Il n'y a pas eu que Lafayette

Pendant la guerre, un autre Français rencontrera le général Washington. Des années plus tard, devenu président des États-Unis, ce dernier lui confiera une tâche incroyable : dessiner la nouvelle capitale. Des traces discrètes pour le voyageur attentif restent aujourd'hui à Washington de ce mystérieux Gaulois. Sa tombe culmine en haut du cimetière militaire d'Arlington d'où il a une vue splendide sur la ville qu'il avait dessinée en 1791.

Sauf si vous connaissez la ville de Vendôme où il a aussi sa statue, il est peu probable que vous ayez entendu parler du comte de Rochambeau. Pourtant, pourtant... mais chut, nous n'allons pas tout dévoiler ici. Pour en savoir plus, il va falloir réserver ce tour thématique qui fait honneur à la France du XVIIIe siècle.

Votre visite de Washington avec Katie ou Catherine est dédiée aux Français ayant marqué l'histoire de la ville et même du pays. Nous y parlons amplement des plans de la ville, de la réalisation du National Mall et des connections de l'Amérique avec la France jusqu'à aujourd'hui.